le moine gyrovague

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Suite et fin du voyage au Cameroun

Bonjour à tout le monde,

 

OUF !!! Nous sommes rentrés hier à Rome sains et saufs après notre marathon africain qui fut à la fois merveilleux, surprenant, difficile et fatiguant. Je vais avoir pour longtemps des images dans la tête de tout ce que nous avons vu, entendu...

Pour commencer, vous trouverez les photos de la deuxième partie du voyage (Cameroun) sur le lien suivant : https://picasaweb.google.com/105682554808323990281

 

Nous repartons donc le jeudi 28 juin depuis l’aéroport de Bruxelles à destination de Douala au Cameroun. Le vol dure 6h45, l’avion est bondé et il y a beaucoup de bruit si bien que le trajet n’est pas très agréable. Passablement fatigués, nous arrivons à Douala, les formalités de douanes sont très rapides et nous retrouvons Dom Charles, Abbé de Bamenda, venu nous accueillir. Nous nous rendons à la Procure missionnaire de la ville, tenue par les Pères Spiritains, afin d’y passer la nuit. Le lendemain matin, solennité de saint Pierre et saint Paul, nous assistons à la messe dans la chapelle pleine de fidèles. Puis nous prenons la route pour Bamenda qui se situe au nord de Douala, dans les montagnes. La route est de toute beauté, traversant villes et villages, des zones à la végétation luxuriante et au sol très fertile, des bananeraies à n’en plus finir et des kilomètres de champs où l’on cultive des légumes. C’est une autre sensation qu’en RDC, ici les gens ne semblent pas vivre dans la misère bien qu’il y ait certainement aussi de la pauvreté, mais l’habitat est en dur, il y a l’électricité partout, beaucoup de trafic sur la route, des transports en commun, des routes goudronnées… Quand
nous changeons de zone linguistique pour passer dans la partie anglophone, comme par miracle… le temps change aussi et nous trouvons de la pluie et du brouillard ! Il faut dire également que nous arrivons pendant la saison des pluies ! Pour atteindre la ville de Bamenda, il faut descendre depuis un plateau si bien que nous avons une bonne vision de la ville qui est grande et assez étendue. Nous arrivons dans la ville après 7 heures de voiture, inutile de dire que nous sommes fourbus ! La ville est le chef-lieu de la région du Nord-Ouest du Cameroun et compte plus de 700 000 habitants.
Le monastère n’est pourtant qu’à 15 kilomètres de Bamenda mais ce sont 15 kilomètres de piste moyennement bonne. Il nous faut 50 minutes pour arriver à l’abbaye, située en pleine nature à environ 1500 mètres d’altitude.

       C’est sous la pluie que nous découvrons le site. Les cloches sonnent pour annoncer l’arrivée de l’Abbé Général et toute la communauté vient nous saluer. Comme la journée a été longue, nous ne nous attardons pas !

            Le lendemain matin, Dom Charles nous fait visiter la maison. Il est difficile d’avoir une vision d’ensemble des bâtiments car le monastère est construit sur un plateau au sommet d’une petite colline. La construction date un peu et certains bâtiments sont un peu hétéroclites ! Néanmoins, on arrive vite à se repérer dans les différentes partie du cloître qui desservent les principaux lieux communautaires et les obédiences. Environ 24 frères vivent ici, dont une dizaine en formation initiale, et il reste, sur place, un des fondateurs. C’est l’abbaye de Mount Saint Bernard en Grande Bretagne qui fonda dans cette partie anglophone du Cameroun en 1963.

            Cette région compte de nombreuses églises protestantes si bien que les catholiques ne sont pas très nombreux aux alentours du monastère. Personne ne sait exactement dire la superficie de la propriété, mais elle semble assez vaste. L’économie comporte différents secteurs : le principal est l’élevage avec un troupeau de 100 bœufs et vaches à viande plus quelques vaches laitières qui profitent des pâtures alentours. Le lait est transformée en yaourts et cette activité pourrait être appelée à prendre de l’essor car la ferme de l’abbaye a été choisie comme ferme pilote pour un programme de l’Union Européenne. Les frères pourraient donc être amenés à aménager une fromagerie en développant leur activité de production de yaourt, en achetant le lait des éleveurs voisins. Tout ceci est encore au stade de projet. Depuis quelques temps, la communauté s’est lancée dans la culture et la diffusion de plantes médicinales : les plantes sont séchées puis moulinées afin de donner de la poudre qui est ensuite mise en sachet et chaque herbe a ses vertus thérapeutiques (nous avons testé pour vous le vin de romarin !). Plusieurs femmes sont employées dans ce « laboratoire » avec deux frères. Une grande menuiserie fabrique tout le mobilier nécessaire pour l’abbaye et, parfois, répond, aux commandes qui viennent de l’extérieur. Lors de notre visite, les frères étaient en train de fabriquer 50 chaises avec écritoire pour une communauté de sœurs protestantes. Un grand jardin potager fournit la cuisine en légumes divers, il est jouxté parune petite bananeraie bien entretenue et des manguiers qui, en cette saison, regorgent de fruits. L’atelier de reliure fabrique les registres paroissiaux pour le diocèse de Bamenda et enfin, il y a une petite fabrique de cierges. On imagine volontiers que les frères ne manquent pas de travail si l’on ajoute à cette liste déjà longue, les services quotidiens de la maison. Je ne sais pas si il y a un lien de cause à effet, mais j’ai vu que les novices avaient une heure de cours le dimanche après None… de mémoire de formateur, je n’avais jamais vu cela nulle part ! Il semble qu’en matière de formation, le grand défi soit d’assurer un bon programme pour les jeunes profès déjà tous très impliqués dans la bonne marche de la maison.

            L’hôtellerie, bien séparée de la communauté, compte une quinzaine de chambres mais les frères ne disposent pas d’un espace adéquat pour accueillir des groupes importants pour une journée alors que la demande est forte. Il semble que l’environnement du monastère, la prière des frères plaisent à beaucoup. Il est certain que le site est tout simplement splendide, verdoyant et montagneux, mélange de prés et de bois, assez isolé et silencieux. Sous le soleil, c’est enchanteur, sous la pluie… nettement moins. Et comme nous sommes chanceux, nous avons pu expérimenter les deux pendant notre séjour ! Généralement, la pluie arrivait dans l’après-midi et se transformait rapidement en énorme orage. Le dimanche soir durant les Vêpres, la pluie était tellement torrentielle qu’on n’entendait plus rien au chœur. Les frères, stoïques, ont poursuivi l’office comme si de rien n’était, au son de la pluie qui frappait le toit de tôles.

           

            A la fin de notre visite, le jeudi 5 juillet au matin, avant Laudes, nous assistons à une triple naissance ! En effet, en ce jour, trois postulants reçoivent l’habit de novice : frères Sone, Simon et Marie-Bernard. C’est probablement un événement assez rare dans la vie de nos communautés qu’une triple vêture !

            Nous étions arrivés sous la pluie… c’est sous la pluie que nous repartons après que Dom Eamon ait rencontré une dernière fois la communauté. Après avoir salué les frères, conduit par Dom Charles, nous prenons le route de Koutaba, un peu plus à l’ouest, dans la partie francophone.

 

Koutaba

            La route est entièrement asphaltée, ce qui n’est pas pour nous déplaire et limite la fatigue du voyage. Nous refaisons un bout de la même route qu’à notre arrivée et, croyez-moi si vous voulez, la pluie nous quitte quand nous sortons de la partie anglophone… ! Les paysages traversés sont toujours aussi verdoyants et montagneux, un vrai régal pour les yeux. Nous traversons la ville de Bafoussam, siège de l’évêché dont dépend le monastère de Koutaba ; c’est également à partir de cette ville que nous entrons dans une partie à grande  majorité musulmane et l’on voit fleurir, le long de la route, une multitude de petites mosquées colorées (chacun de ceux qui ont fait le hadj, pèlerinage à la Mecque, met un point d’honneur à construire sa moquée). L’islam est ici un islam modéré et la cohabitation est vécue de manière pacifique et respectueuse. Le Pape Benoît XVI, lors de son voyage au Cameroun en mars 2009, avait cité ce pays comme exemple de coexistence pacifique entre les deux communautés.

            Après être passés dans le village de Koutaba où les frères ont leur magasin de produits monastiques, nous quittons le route et nous engageons sur une piste couleur ocre, ce qui donne un saisissant contraste avec les différentes teintes de vert qu’offrent la végétation. Nous sommes à 1200 mètres d’altitude, sur les hauts plateaux du Cameroun. Au bout de quelques kilomètres, nous apercevons le mur de clôture du monastère et arrivons devant le chantier de l’église en construction. Dom Honoré, Prieur de Koutaba, nous accueille, et, après nous avoir conduits à nos chambres (fort spacieuses !), nous célébrons None avec la communauté dans ce qui sera le chapitre, une fois la construction de l’église achevée (les frères espèrent célébrer la fête de Noël dans leur nouvelle église).

            Le chantier, que nous expliquera en détails Père Georges, est très bien organisé. Il y a eu, durant la construction du monastère, 80 ouvriers des environs employés en permanence, jusqu’à 120 en saison sèche (pour la fabrication des briques). C’était, dès l’origine, un projet de développement local et durable, de formation, afin que les ouvriers locaux (pères de famille pour la plupart) puissent se réapproprier les techniques apprises et poursuivre leur profession. Aussi, des retraités français, anciens chefs d’entreprise ou artisans, sont venus quelques mois enseigner à de jeunes camerounais l’art de la menuiserie, de la plomberie, de la maçonnerie, de l’ébénisterie… si bien que tout ce qui sert à la construction est produit sur place (exceptées les structures en acier). Les briques qui servent à la construction sont produites à partir de la terre du monastère mélangée à du ciment. Une équipe de 8 ouvriers fabriquent chaque jour entre 1000 et 1200 briques, chacune pesant plus de 5 kilos. Des maçons ont commencé à monter les voûtes de l’église avec ces briques, ils devront s’attaquer ensuite à la coupole qui surplombera le chœur des moines, un véritable travail d’experts (déjà, dans la future salle du chapitre qui sert pour l’instant de chapelle, ils ont réalisé une coupole plus petite qui donne une excellente acoustique à la pièce) ! Les menuisiers fabriquent les châssis des fenêtres ainsi que le mobilier liturgique (stalles, bancs, ambon…). Ils ne sont pas peu fiers de nous faire admirer le siège de présidence de la messe réalisé à partir de 3 essences de bois différentes, ainsi que le futur tabernacle ornée d’une porte en bronze sculptée par un artiste local. Plusieurs longs bâtiments abritent les ateliers ainsi que les habitations des ouvriers et seront détruits à la fin du chantier. Il restera alors à bien aménager les alentours et « espaces verts » de manière à bien mettre en valeur l’architecture simple et belle du nouveau monastère où les frères ont emménagé le jour de la Saint Benoît 2009. Il est assez vaste, construit pour une bonne trentaine de frères, et agencé autour du cloître où se trouvent les lieux réguliers. Tout est en brique ou enduit de couleur ocre. Reliés à ce cloître par des passages couverts : la futur église entièrement ronde, le noviciat (avec 16 cellules, une bibliothèque, un scriptorium et une salle de classe), les cellules de communauté (20 chambres) et, enfin, les ateliers. Tout ceci a été entièrement financé par des dons : plus de 15 000 donateurs en France, des maisons de l’Ordre, des hauts fonctionnaires ou personnages camerounais et d’humbles gens. Un bel exemple : une infirmière des alentours, mère de famille, a offert le dixième de son salaire pendant 4 ans… on n’est pas loin de l’obole de la veuve au Temple… La grandeur du monastère peut surprendre, peut-être choquer. Mais, dans la culture locale, chez les Bamilékés, construire sa maison est très important. La population voisine est ainsi fière qu’on ait construit un beau monastère et que celui-ci soit visité par beaucoup de camerounais et d’européens. Même le sultan de Foumban, la plus haute autorité musulmane de la région, trouvait que l’ancienne chapelle des frères était indigne de Dieu… !!! Et les ouvriers musulmans sont, quant à eux, très contents de construire une « mosquée chrétienne » !

            La propriété du monastère est d’environ 750 hectares dont 100 de bonnes terres arables : on y cultive entre autres, du maïs, des avocatiers, des palmiers à huile et, bien sûr, du café car les frères de Koutaba sont connus pour leur café distribué en Europe par leur Maison Mère d’Aiguebelle. La plantation de café s’étend à l’intérieur et à l’extérieur de la clôture, elle demande entre 150 et 200 femmes pour la cueillette entièrement faite à la main (il peut y avoir, les très bonnes années, deux récoltes). La production est d’environ 10 tonnes par an. Les grains sont ensuite sortis de leur écorce par une grosse machine au bruit assourdissant puis répartis dans des grands sacs selon le calibrage du grain. Puis vient le long et laborieux travail du tri, fait aussi par des femmes, pour s’assurer qu’il n’y a bien que des grains de café. Alors vient, pour une partie de la production (l’autre étant exportée à Aiguebelle), l’heure de la torréfier et de la moudre avant de la mettre en sachet. Il y a quelques bons clients au Cameroun, notamment des ambassades et des magasins. Il en est de même pour le sirop de café, pour les confitures (essentiellement à base des fruits cueillis sur la propriété – goyage, mangue, caramboles…) et pour le miel qui sont trois autres activités de la communauté.

            Un atelier de plantes naturelles et herbes médicinales est tenu par un frère qui est aussi « tradipracticien » : il reçoit les malades et prescrit des soins par les plantes traditionnelles. Visiter le royaume de frère Marie-Joseph vaut incontestablement le détour… !!! Des centaines de plantes cultivées, ramassées, séchées, pressées… à partir desquelles il
fabrique (à partir de sa connaissance des plantes et de son intuition) des baumes, mais surtout des mélanges de plantes pour guérir à peu près tout ! Les frères ont un dépôt de ces plantes à Bafoussam où les médecins prescrivent tel ou tel mélanges. Il y a même des clients en Europe ! Le frère reçoit chaque samedi, mais en fait, des patients viennent tout au long de la semaine pour se faire prescrire et acheter les précieux mélanges ! Quand je demande au frère si tous ses mélanges fonctionnent, il me donne un certains nombre d’exemples qui mettent à mal mon incrédulité, et sa notoriété grandissante à travers le Cameroun montre qu’il est un fin connaisseur et praticien de la médecine traditionnelle.

            L’hôtellerie occupe entièrement l’ancien monastère qui se trouve à environ 500 mètres du nouveau. C’est désormais un grand centre d’accueil qui peut loger environ 60 personnes et c’est un lieu fort apprécié par de nombreux groupes diocésains, communautés ou congrégations religieuses. Les frères ont le projet de construire, plus proche du monastère, une petite structure d’accueil qui serait réservée aux hôtes qui recherchent vraiment le silence et la solitude.

            Tout cela arrive presque à assurer l’autosuffisance de la communauté et semble suffire amplement à occuper les 18 frères de la communauté dont 13 ont moins de 45 ans. 3 frères sont au noviciat (où une formation bien structurée est donnée) et un aspirant doit prochainement y entrer et 4 jeunes profès sont au monasticat où il y a un cursus bien établi dont chaque frère est acteur par sa participation, ses propositions, ses évaluations. Certains des profès solennels suivent des cours de théologie par Internet, un d’entre eux fait une licence de philosophie et de management à l’université d’Etat de Dschang, ville située à une centaine de kilomètres.

            Durant notre séjour, j’ai particulièrement goûté la liturgie bien exécutée et servie par une merveilleuse acoustique, mélange de musique africaine et européenne. Sans hésiter, ma préférence va à ce qui est chanté avec une mélodie et un rythme africain, accompagné d’instruments traditionnels (kora, balafons, tambours…), ce qui donne un ton plus enlevé et plus joyeux à la liturgie. La communauté fait en sorte qu’il y ait au moins un chant dans chaque langue représentée en communauté (c’est-à-dire presque autant de langues que de frères !) ; j’apprendrais qu’il y a plus de 260 dialectes au Cameroun ce qui n’est pas mal pour un pays de seulement 20 millions d’habitants !

            La dernière visite d’un Abbé Général remontait à très longtemps, aussi le temps passa très vite et fut bien rempli, tant et si bien que nous avons dû modifier notre fin de programme et rester un jour de plus à Koutaba et… soustraire un jour de visite aux sœurs de Grandselve.

 

 

 

Obout

            Nous quittons donc Koutaba le mardi 10 juillet à l’aube après avoir célébré la messe. C’est Père Georges qui est le pilote de cette expédition qui nous fait aller des hauts plateaux jusqu’au sud de Yaoundé, dans l’épaisse forêt camerounaise. La route est asphaltée tout du long, nous traversons de nombreux villages où l’activité commence (départ pour le travail aux champs, multiples marchés…), les paysages sont toujours aussi beaux et variés. La circulation, elle, est très fluide mais il faut être vigilant entre les petits bus bondés, les camions, les motos, les piétons… Nous l’échappons belle lorsque face à nous un camion en double un autre… logiquement il n’y a que les deux voies… « mais on trouve toujours de la place pour trois » nous dit Père Georges après avoir dévié la trajectoire de la voiture sur le bas-côté pour éviter de se prendre le camion en pleine face !

            Nous visitons rapidement Yaoundé, la capitale administrative du Cameroun, ville d’un peu plus d’un million d’habitants sans charme particulier puis nous prenons une route qui descend vers le sud et plus nous descendons plus nous nous enfonçons dans l’épaisse forêt camerounaise qui ressemble de plus en plus à la jungle.
Après 45 minutes de route, nous atteignons le village d’Obout et nous engageons sur un petit chemin de terre qui pendant 2 kilomètres poursuit son incursion au cœur de la forêt. Finalement, à 13 heures nous arrivons au monastère où les cloches sonnent l’arrivée de l’Abbé Général et les sœurs arrivent pour nous saluer. Très gentiment les sœurs nous ont attendus pour le repas et c’est donc avec toute la communauté que nous déjeunons au réfectoire, dans une ambiance joyeuse et fraternelle, la dernière visite d’un abbé général remontant à… C'est une petite communauté de 8 soeurs à l'avenir bien incertain pour tout un tas de raison. Le lieu est étonnant, on est en pleine jungle, personne aux alentours et durant la nuit, toutes sortes de cris proviennent de la forêt me faisant penser qu'il vaut mieux être enfermé dans sa chambre que d'aller se ballader ! De toutes façons, il fait nuit noire, noire, noire ! J'aurai quand même l'occasion d'aller marcher dans la journée en regardant où je mets les pieds et surveillant ce qui arriver de la forêt !!! Finalement, je n'ai pas rencontré de bestioles variées et désagréables si ce n'est une armée de lézards de toutes tailles qui peuplent le monastère.

Comme ce post est déjà trèsssssssssssssss long, j'abrège pour ne pas vous infliger trop de souffrances (au moins à ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'ici !!!)

Il fait très très chaud à Rome !

Bonnes vacances à ceux qui y sont, qui iront. Courage à ceux qui n'y sont pas !

à bientôt !



14/07/2012
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