le moine gyrovague

Jean Ferrat le chantait il y a quelques années (quelques dizaines d'années...!), j'ai pu le vérifier durant notre séjour chez les frères de l'abbaye de Tamié, au-dessus d'Albertville. Le soleil automnale donnait de belles couleurs à la nature parée de ses atours dorées et le site de l'abbaye est vraiment de toute beauté (en témoignent les nombreuses photos mises en ligne sur ICI ). La communauté, que j'ai connue il y a presque trente ans pour quelques séjours hivernaux qui ont laissé bien des souvenirs dans ma mémoire, compte actuellement 25 frères. La liturgie est très dynamique, le chant très rythmé, c'était un plaisir de célébrer la Toussaint avec une belle liturgie solennelle et priante !

Craignant la suite de l'épisode neigeux connu durant notre séjour en Suisse, j'ai finalement opté pour ne pas passer par des cols pour allier la France depuis l'Helvétie, aussi avons-nous longé le lac Léman puis celui d'Annecy ce qui nous a donné de bien beaux panoramas.

Nous sommes désormais dans le sud de l'Isère, en face du Vercors, chez les moniales de l'abbaye de Chambarand, une communauté de 35 soeurs. C'est un autre cadre, plus ramassé, plus encaissé et un peu austère.

Pas de visite particulière, je profite de ce séjour francophone pour goûter à la liturgie en français !

Alors que les américains votent demain, ce qui n'aura pas d'incidence sur la vie de nos communautés (!!!), la situation en Chine ne semble pas s'améliorer... « Je ne pense pas que les responsables du Vatican comprennent très bien la Chine, explique un catholique chinois. Ils sont trop éloignés. En Chine, à la fois dans la société comme dans l’Église, chacun s’occupe de garder son propre bol de riz, surtout au plus haut niveau. Je n’ai pas le moindre espoir en ce qui concerne l’avenir proche de la Chine et du Vatican ».

Bon bol de riz !