le moine gyrovague

Après deux heures d’attente, nous partons pour Quito afin d’entamer la dernière semaine de notre périple. Le vol dure une heure trente et nous atterrissons vers 14 heures. L’arrivée sur Quito est impressionnante : ville immensément étendue à 2 700 mètres d’altitude, entourée de hauts sommets que nous ne voyons pas car le ciel est bas et il pleut. Deux sœurs nous attendent pour nous conduire à Esmeraldas, au nord du pays, sur la côte pacifique. Nous traversons la ville de Quito et sa périphérie et passons l’Équateur. Un grand monument symbolise ce passage et semble être, malgré la pluie battante, un lieu très touristique. Nous entamons une « interminable » descente vers une zone de colline à la végétation du style « forêt équatorienne ». Les quelques villes ou villages que nous traversons nous paraissent bien pauvres. Plus nous descendons, plus la pluie se fait de plus en plus forte, la chaussée est parfois inondée… nous qui nous attendions à trouver le soleil ! Après 5 heures de route, nous atteignons Esmeraldas et le monastère Santa Maria de la Esperanza et louons la dextérité de notre chauffeur sœur Monica.
Toute la communauté est réunie pour nous accueillir chaleureusement. Après plus de 15 heures de voyage, nous sommes aussi heureux de trouver une douche et un lit ! Nous logeons à l’hôtellerie qui fait face à l’église, au milieu d’un beau jardin aux multiples teintes de vert. Le bâtiment est spacieux (une douzaine de chambres), construit autour d’un petit cloître.

Ici aussi, nous découvrons la beauté du lieu au matin, il y règne une harmonie des formes et des couleurs. Malheureusement, nous arrivons au début de la saison des pluies, ce qui signifie 100% d’humidité, une chaleur moite et une multitude de moustiques !

C'est une grosse communauté, fondée en 1992, qui compte déjà 28 soeurs, assez jeune et manifestement très dynamique !

Ce matin, pour l'offertoire de la messe, nous avons eu droit à une danse locale (ici, il y a une forte présence afro, des descendants d'esclaves africains).

Le monastère est très beau, harmonieux, coloré, super propre et très bien conçu. Nous passons 3 jours pleins ici, puis vendredi nous repartons vers Quito, mais cette fois-ci en avion (je demande à voir avec quel avion !), le vol dure 40 minutes, ce sera moins éprouvant que les 5 heures de route. Ensuite, nous irons dans la montagne, à plus de 3 000 mètres... espérons qu'on survivra !

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