le moine gyrovague

le moine gyrovague

Équateur, suite et fin

Hola, Une dernière fois depuis l'Équateur, salle d'embarquement de l'aéroport de Guayaquil pour partir vers Rome via Amsterdam. Le voyage s'achève (ouf !) sur une note andine....

voilà la note andine...!

 

Nous avons laissé Esmeraldas et son climat pour rejoindre Quito en avion (30 minutes de vol au lieu des 5 heures de route...).

À l’aéroport de Quito, il nous faut presque autant de temps que la durée du vol pour sortir de l’avion, un seul petit bus assurant la liaison avec le terminal. Finalement, nous retrouvons Dom Jesus et nous engouffrons dans un taxi. Il faut rejoindre un parc de stationnement à l’extérieur de Quito car la circulation y est régulée chaque jour en fonction des plaques minéralogiques. Une fois récupérée la voiture du monastère, nous partons vers Latacunga en empruntant la Pan-Americana (grosse route qui traverse toute l’Amérique du Sud). Du niveau de la mer nous montons jusqu’à 3500 mètres puis redescendons quelque peu. Il faut environ deux heures pour rejoindre le monastère Santa Maria del Paraiso qui se trouve à 2900 mètres d’altitude et, selon nos habitudes, nous arrivons de nuit ! Nous voilà au « Paradis », sur le toit du monde cistercien puisque Paraiso est le monastère le plus haut perché de l’Ordre !

Il est difficile de décrire le paysage, tant il est époustouflant. Les bâtiments surplombent la petite ville de Salcedo et est entouré par deux volcans (4 400m et 3 400m). La propriété s’étend sur 180 hectares et est en partie cultivée.
Le monastère est assez grand, construit pour une bonne vingtaine de moines (ils sont 11 pour le moment, tous moins de 45 ans), avec une architecture typiquement cistercienne : beauté, sobriété et pureté. Outre les cultures, les frères fabriquent des cierges (cierge liturgique, cierge pascal…), de l’essence de plantes (menthe, eucalyptus…), du miel, des crèmes de soins à base de miel, du shampoing… et à tout cela s’ajoute un élevage de 1000 cailles ! Bref, de quoi bien occuper les frères mais tout en respectant le temps nécessaire à la formation, ce qui est certainement un défi pour une communauté qui est, en somme, un grand noviciat.

L’hôtellerie offre une quinzaine de chambres disposées autour d’un patio, ainsi que plusieurs salles pour accueillir des groupes et semble être bien occupée. Il ne reste que l’église à construire ainsi qu’une petite aile qui comprendra l’infirmerie. Pour le moment, la communauté célèbre la liturgie dans ce qui sera plus tard le réfectoire, mais le lieu s’y prête parfaitement.

Le séjour fut court mais vraiment sympathique, très joyeux et fraternel. La vie à 3000 mètres d'altitude ne fut ni froide, ni dure pour l'organisme. On en est sorti vivant (enfin, presque...), les lamas sont très sociables et les habitants ressemblent aux Incas.

Nous sommes partis ce matin en voiture jusqu'à Quito, avion jusqu'à Guayaquil et demain soir, si Dieu veut, on sera rentré à la Maison Généralice !

Voilà... ce fut une expérience peu banale, riche de plein de visages, de paysages, de couleurs, d'odeurs, de climats variés, de communautés rencontrées !

A +

photos sur : https://picasaweb.google.com/105682554808323990281

 



26/02/2012
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